Tourist Tours
OPEN STREET MAP
L'Eglise Notre-Dame-de-Villedieu
Construite en granit, l'église Notre-Dame, porte dans son gros oeuvre les marques des XVème, XVIème et XVIIème siècles. Edifiée au XIIème siècle, elle fut en effet ruinée pendant la guerre de cent ans, reconstruite en 1495 puis partiellement détruite après un incendie en 1632.
Pour plus de détails concernant ses joyaux et son architecture : n'hésitez pas à demander son flyer à l'accueil de l'Office de tourisme.
L'Union
Idéalement situé en centre ville, sur la place principale face à la Mairie, l'Union est l'étape idéale pour une pause gourmande et conviviale. La variété de la carte saura satisfaire le plus grand nombre et les prix abordables ne vous laisseront pas insensibles. Que ce soit à la carte, une des nombreuses galettes, une des délicieuses pizzas, ou bien des crêpes servies à toutes heures, vous trouverez forcement votre bonheur. Le wifi est mis gratuitement à disposition des clients.
Les tanneries
Entre les XVIIIème et XIX siècles, tanneurs et mégissiers utilisaient l’eau et son courant pour laver et décanter les peaux. Il y avait jusqu’à 30 tanneurs établis le long des rives de la Sienne. De nombreux séchoirs à peaux subsistent encore dans la ville. Celui-ci a fait l’objet d’une restauration.
La place de la république
Malgré sa petite taille, Villedieu a su préserver l'activité commerciale qui la caractérise depuis plusieurs siècles. En 1710, la cité comptait déjà 108 boutiques de commerces divers situées le long de la rue Gambetta et le long des halles (actuelle Place de la République).
Au numéro 25, du côté ouest de la place, appréciez la façade du XVIème siècle de l'ancienne auberge Saint Michel. En haut de la place, remarquez la statue de la République érigée sur sa colonne en 1889. Elle rappelle l'engagement républicain des sourdins qui dès les premières heures de 1789 ont soutenu la Révolution Française.
Parc de la Commanderie
Le parc de la commanderie fait partie de ce que l'on appelait l'île Bilheust, ou l'île de la commanderie. Cette île a été créée grâce au canal de dérivation creusé par les hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem. En longeant le canal sur votre gauche, vous arrivez jusqu'à son bief d'entrée. Ce canal a asséché la zone de l'île et ainsi permis l'installation de bâtiments de la commanderie. La maison que vous apercevez à l'opposé du parc, devant la cheminée de la fonderie, est l'ancienne maison du commandeur.
Grâce à son plus intense courant, ce canal a aussi favorisé l'essor de nombreuses activités. Il actionnait les deux moulins banaux de la commanderie. Il était le coeur de l'activité du cuir. Tanneurs et mégissiers utilisaient l'eau et son courant pour laver et décanter les peaux. De nombreux séchoirs à peaux subsistent encore dans la ville tel celui restauré à l'entrée du parc.
A la Table Ronde
Envie de déguster une bonne grillade dans un lieu pittoresque ? Véronique vous accueille dans son restaurant à la cuisine ouverte, pour plus de convivialité.
Vous pourrez y savourer des plats typiques de notre région comme le jambon sauce au cidre ou le camembert chaud, le tout préparé dans une rôtisserie à l'ancienne.
Des plats généreux, un cadre de rêve et un service rapide sur demande, la bonne formule pour un repas réussi!
La commanderie
La commanderie de Villedieu est un ordre religieux. Elle trouve son origine, dans le don d'un domaine de 12 hectares fait par Henri Ier Beauclerc à l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, en récompense des services rendus par les hospitaliers aux Croisés lors de la première croisade.
La commanderie, lieu où habitait le commandeur, est située sur l'Île Bilheust (Parc de la commanderie). Un hôpital est fondé, vite complété par une église, la chapelle Saint-Blaise, le moulin banal et les fours banaux. La commanderie tire ses recettes notamment des droits qu'elle perçoit des marchés de Villedieu et de Saultchevreuil, privilège confirmé par le roi Henri II.
La commanderie subsiste jusqu'à la Révolution.Tous les quatre ans, la fête du Grand Sacre donne lieu à une messe dans le parc de la Commanderie. La commanderie est aussi le nom donné au bâtiment qui l'abritait, vendu comme bien national à la Révolution.
La rue aux Mières
Cet étroit passage qui abritait autrefois un ou plusieurs médecins devait avoir mauvaise réputation. Il est l'objet d'un diction sourdin tristement célèbre : "Qui va aux mières va à la bière !". La bière étant une référence au cercueil en sapin et non au houblon !
Le Pussoir
Sandrine vous accueille dans ce lieu chaleureux, situé sur la place du Pussoir Fidèle, l'une des plus belles places de Villedieu. A la belle saison, la terrasse vous enchantera et vous offrira la détente d'un cadre unique. Vous vous régalerez des choix variés de la carte qui comblera le plus grand nombre. Formule le midi en semaine et à la carte le samedi.
La place du Pussoir Fidèle
Le terme pussoir est synonyme de lavoir. On raconte que le lavoir communal qui se tenait au fond de cette place était sûr : jamais aucun drap n'y aurait été volé. Aujourd'hui, il abrite un restaurant ainsi qu'un atelier de poterie qui se visite, sur le fond de la place.
La cour de la luzerne
Remarquez les gonds de porte, particulièrement voyant dans cette cour. Par le passé, les cours étaient fermées la nuit. Les habitants sont propriétaires de leur cour. Il y régnait un esprit de clan. Lorsque survenait une corvée, l'arrivée d'une charretée de bois, de cidre, tous prêtaient main forte. Au moment des communions, une communiante riche prenait en charge une communiante pauvre de sa cour.
Fonderie de Cloches Cornille Havard
La fonderie Cornille Havard est l'héritière d'une longue tradition de fondeurs de cloches installés à Villedieu-les-Poêles depuis le Moyen-Âge.
Dans l'atelier construit au XIXème siècle, une centaine de cloches monumentales voient le jour chaque année perpétuant ainsi le savoir-faire et les méthodes des compagnons d'autrefois.
Au cœur d'un atelier unique en France, découvrez au cours d'une visite guidée des savoir-faire rares où traditions ancestrales se marient avec technologies de pointe.
Reconnue pour son excellence, Cornille Havard a réalisé en 2013 les nouvelles cloches de Notre-Dame de Paris.
En fin de visite, vous sonnerez vous-même au maillet quelques mélodies ou écouterez celle du carillon. Cette visite pédagogique et ludique se termine par un passage dans la boutique thématique où vous trouverez le meilleur de l'artisanat local : cloches et clochettes de notre atelier, fonderie d'Art, girouettes, cuivres culinaires et de tradition, articles de décoration et de collection, souvenirs et produits du terroir...
Quartier des Métiers d'Art
Nos sourdins ont du talent ! La Rue Carnot abrite pas moins d'une dizaine d'ateliers-boutiques d'artisans d'art, dans celui que l'on appelle le Quartier des Métiers d'art. Plumasserie, orfèvrerie, horloger, maroquinerie, chapelière, dentellière, travail du verre, peinture sur bois, arts plastiques, poterie... Et plus encore à découvrir.
La Cour du Paradis
La seule cour où il n'y avait pas de batteur d'où peut-être son nom ! L'atelier accueillait des fondeurs de cuivre et d'étain. En 1791 s'affairaient 27 fondeurs (seize maîtres et onze compagnons). Les fondeurs utilisaient divers alliages à base de cuivre et de plomb ou de zinc. Il y avait plusieurs sortes de fondeurs : les boutonniers-boucliers, les fabricants de chandeliers... La dernière activité connue de cette cour est le moulage de queues de casseroles.
Le Jardin Samovar
Restauration, bar, salon de thé et vente de thé bio. Cuisine de produits frais, bio et de saison.
Lieu convivial avec cheminée, décor chaleureux et cocooning où il fait bon s'y arrêter pour une pause gourmande.
Le Caquet
Le carrefour de la rue du Docteur Havard et du Général Huard s'appelle le Caquet. C'est ici que les artisans du cuivre recrutaient constamment leur main d'oeuvre : les discussions pouvaient être âpres et bruyantes.
Les lavoirs du bord de Sienne
Au bout de la ruelle, vous vous retrouvez au point où le canal rejoint la Sienne. Pour savourer l'ambiance des quais, prenez l'escalier. En passant sous la passerelle, faîtes attention à votre tête. Au bout, en remontant, vous êtes face à l'une des vues les plus bucoliques de Villedieu. Au premier plan, vous apercevez les restes de cinq lavoirs. Ils ont été restaurés il y une dizaine d'années. Le long de la Sienne et de son canal se trouvent de nombreux lavoirs privatifs. Leur construction a pris essor au cours du XIXème siècle pour combattre les grandes épidémies comme le choléra.
La Cour du Foyer
Profitez des marches de la Cour du Foyer pour prendre le temps d'apprécier le site et de vous plonger dans l'étonnante histoire de l'urbanisation de Villedieu. La Cour du Foyer fait partie des nombreuses cours ateliers de Villedieu.
Sachez que depuis le début de votre itinéraire, sans le savoir, vous êtes passés devant 15 d'entre elles ! Dans chaque cour vivaient plusieurs familles. Au rez-de-chaussée se tenaient les batteries, à l'étage les habitations. Sur le toit, des lucarnes dotées de potence, servaient à acheminer le bois. Les batteries étaient les ateliers où l'on battait les plaques de cuivre pour les transformer. En 1742, on dénombre 139 batteries. Un peu plus loin se trouvait l'ancien foyer banal. Villedieu ne possédant pas de minerais de cuivre, les poêliers étaient contraints de récupérer de vieux cuivres, de les briser puis de les faire fondre et de les affiner. L'argent récolté par le foyer alimentait la caisse du Trésor de la confrérie.